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    L’île de Bagaud, réserve intégrale du Parc National de Port Cros (PNPC), fait actuellement l‘objet d’un programme décennal de restauration écologique en vue de la préservation de son patrimoine naturel. Cette restauration consiste à contrôler deux espèces exotiques envahissantes : le rat noir (Rattus rattus) et la griffe de sorcière (Carpobrotus sp.). Débuté en 2010, ce programme permet l’étude de plusieurs groupes taxonomiques avant (2010-2011) et après contrôle (2013-2019) : (1) la flore, (2) les arthropodes épigés et les insectes volants, (3) les squamates, (4) les oiseaux terrestres nicheurs et (5) les oiseaux marins nicheurs. Ce projet fédère une large communauté d’acteurs académiques et non-académiques autour d’un objectif commun : contrôler et si possible éradiquer les espèces invasives de la réserve intégrale et suivre la résilience des groupes taxonomiques cités ci-dessus. Partenaires pour le suivi et l’analyse des données : IMBE, PNPC, CBNMed, association Reptil’Var, association DREAM et LPO. Autres partenaires : PIM, INRA, Conservatoire du Littoral, Domaine du Rayol, Naturoscope, UE, Natura2000, TLV, Région Sud, Naturalia Consultants en Environnement.

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    Le projet Orchamp s’inscrit dans le dispositif Sentinelles des Alpes, de la Zone Atelier Alpes. L’objectif est de saisir dans le temps et dans l’espace les dynamiques couplées entre le climat, l’utilisation des terres, la biodiversité de plusieurs groupes taxonomiques et le fonctionnement des écosystèmes de montagne, à l’échelle des Alpes françaises. Ce projet fédère une large communauté d’acteurs académiques et non-académiques autour d’un objectif commun : observer et prédire l’évolution de la biodiversité dans tout l’arc alpin en réponse aux forçages du climat et du changement d’usage des terres. ORCHAMP constitue un dispositif d’observation à échelles spatiales emboitées. Des protocoles simples et standardisés sont répétés sur des placettes permanentes et sur le temps long (> 20 ans). Ils permettent un suivi tous les 5 ans des écosystèmes : relevés botaniques et forestiers, analyses physico-chimiques et structure du sol, analyses de l’ADN environnemental du sol, télédétection, données météorologiques, pression anthropique et du pâturage. Cet observatoire pluridisciplinaire, privilégie une approche systémique de l’étude des territoires alpins, en entrecroisant les regards sur les trajectoires socio-économiques, les forçages macro et micro climatiques, les perturbations naturelles et les dynamiques des biodiversités. Enfin, à l’ère des données ouvertes (open data), l’ensemble des données récoltées et validées, sera structuré et diffusé afin de garantir sa réutilisation par tous, sans restriction aucune.